"L'Agglo-Rieuse" N°842 - Dessin de Une
Vomorin Caricature Orléans
Pourquoi faut-il défendre à tout prix la liberté d’expression
"Exceptionnellement, cette semaine nous vous livrons cette une « hors des murs ».
Car la nouvelle est à peine croyable !
Le très prestigieux quotidien New York Times a décidé de ne plus publier de caricatures dans son édition internationale à compter du 1er juillet prochain.
Cette réaction brutale a été déclenchée par un dessin représentant Benjamin Netanyahu en chien guide d’aveugle, portant un collier avec une étoile de David et guidant un Trump en aveugle coiffé d’une kippa.
Il est dû au dessinateur portugais Antonio Moreira Antunes, fort talentueux et que l’on ne saurait accuser d’antisémitisme. Une pétition sur le Net rassemblant 15 000 signatures et peut-être des pressions occultes ont ému les propriétaires du New York Times. Ces derniers, réagissant à chaud, ont alors décidé de ne plus publier de dessins humoristiques. Admettons qu’il y ait eu un dérapage.
Il faut toujours établir un rapport de proportionnalité raisonnable, ainsi que le font les actes de justice, entre la faute éventuelle et la sanction.
Le dessin de presse et la liberté de la presse sont l’ADN de la Mouette. Nous réagissons car il s’agit de l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion et la liberté d'expression.
Un principe à défendre. « Without humor, we are all dead » écrit Chappatte, éditorialiste cartoonist du New York Times, dans une bulle (voir suite), à méditer..."
Car la nouvelle est à peine croyable !
Le très prestigieux quotidien New York Times a décidé de ne plus publier de caricatures dans son édition internationale à compter du 1er juillet prochain.
Cette réaction brutale a été déclenchée par un dessin représentant Benjamin Netanyahu en chien guide d’aveugle, portant un collier avec une étoile de David et guidant un Trump en aveugle coiffé d’une kippa.
Il est dû au dessinateur portugais Antonio Moreira Antunes, fort talentueux et que l’on ne saurait accuser d’antisémitisme. Une pétition sur le Net rassemblant 15 000 signatures et peut-être des pressions occultes ont ému les propriétaires du New York Times. Ces derniers, réagissant à chaud, ont alors décidé de ne plus publier de dessins humoristiques. Admettons qu’il y ait eu un dérapage.
Il faut toujours établir un rapport de proportionnalité raisonnable, ainsi que le font les actes de justice, entre la faute éventuelle et la sanction.
Le dessin de presse et la liberté de la presse sont l’ADN de la Mouette. Nous réagissons car il s’agit de l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion et la liberté d'expression.
Un principe à défendre. « Without humor, we are all dead » écrit Chappatte, éditorialiste cartoonist du New York Times, dans une bulle (voir suite), à méditer..."